Je marche dans les rues. Depuis l’incident du marché, plus personne n’y est retourné depuis un moment. Même moi. Je préfère aller chercher à manger ailleurs, dans ce que les bipèdes appellent « fastfood » - je n’ai jamais compris ce mot si étrange – et ou l’on trouve pleins de choses délicieuses et très varié. Et c’est un endroit ou l’on ne risque pas de se faire empoisonner, vu que nous mangeons les restes des bipèdes qui viennent dans cet endroit.
Les bipèdes en on parfois marre que nous venons fouiner dans leur poubelles et ils mettent alors du poison dans leur aliments avant de les jeter. J’ai déjà vue plus d’un chat, ou même des chiens, mourir d’avoir mangé quelque chose d’empoisonner. Avec le temps, nous apprenons à différencier les sortes de poisons. Certains sont différents des autres. Il y a ceux qui nous font dormir. Ceux la, ils ont l’air inoffensifs, mais, bien souvent, ils sont mis en place par les bipèdes de la fourrière pour nous attraper plus facilement. Il y a également ceux qui nous tuent directement, dès la première bouché. C’est les plus dangereux. Mais ils ont une odeur particulière alors on les discerne facilement. Et il y a ceux qui nous tuent lentement, nous provoquant de cuisantes douleurs, nous faisant perdre nos forces. Ce sont les plus durs à repérer, ils n’ont presque aucune odeur. Alors il faut voler carrément la nourriture ou aller dans des lieux comme celui la pour être sur de ne pas se faire empoisonner.
J’entends un bruit et un bipède sort les poubelles du bâtiment. Je me cache rapidement et attend qu’il soit de nouveau entré à l’intérieur pour m’approcher. Je regarde le sac qu’il a sortit et hume son odeur. A priori, pas d’odeur de poison. Je donne un puissant coup de griffe qui déchire le sac en deux et j’hume de nouveau son contenu. Mieux vaut deux fois qu’une. La non plus, aucune odeur de poison. Je commence à manger mon repas quand je sens une odeur non loin de la. Une souris.
J’avale rapidement se que je mangeais puis tourne silencieusement mon regard vert pâle dans la direction du fumet. Les chats des rues préfèrent largement les souris aux plats des bipèdes, mais nous voyons rarement ses rongeurs, devenus adroits pour se cacher un peu partout. L’animal renifle un sac ouvert un peu plus loin et ne m’a pas senti. Je me plaque au sol et rampe lentement vers la bête, savourant d’avance ce délicieux repas.
Je baisse la queue au niveau du sol, ne la faisant pas complètement toucher la surface, repliant les oreilles en arrières pour me concentrer, marchant à pas de velours, silencieuse. Je m’approche de plus en plus de l’animal, et, au moment ou elle va sentir mon odeur, je bondis sur elle et pose mes pattes sur sa queue. La souris se débat et me regarde avec de grands yeux effrayés, paniqués. Mais c’est la loi, ici, ma belle. La loi du prédateur. La loi du plus fort. Je prends sa queue entre mes griffes et la soulève au dessus du sol. La souris s’agite, complètement paniquée, espérant en vain m’échapper.
Je joue un moment avec elle en la faisant valser au dessus du sol, puis je la regarde de mon plus beau sourire terrifiant, l’a tenant toujours par la queue. La pauvre bête tremble de peur, même si elle n’a pas poussé de couinements depuis que je l’ai attrapé. Enfin, je l’a prend dans ma gueule et lui brise la nuque en serrant mes mâchoires autour de son cou, dans un délicieux craquement d’os. Le corps de la souris retombe inerte entre mes dents. C’est alors que je sens une odeur. Et que j’entends une voix, sur un ton peu amical : «Laisse cette souris, elle est pour moi !» Je me retourne vivement, tenant toujours la souris dans ma gueule. Pour toute réponse, je me hérisse, regardant l’animal qui a surgit au bout de la rue.
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