J'arrive au niveau du bâtiment de la fourrière. Je déteste cet endroit. Il y fait sombre, mal éclairé, une forte odeur puantes d'huile stagne dans l'air. Des aboiements de chiens et des miaulements de chats retentissent en permanence. Si l'arène veut de nouveaux chiens pour leur combats sanglants, elle a le choix, sa, c'est sur, parmi tous les chiens des rues qui se retrouvent ici chaque jours. Malheureusement, la fourrière fait bien son sale boulot de la mort. Parmi les nombreux animaux qui se retrouvent ici, beaucoup sont tuer au bout d'un mois, quand se n'est pas moins...
Je sais par ou entrer, j'ai mon passage spécial chat quand je dois absolument venir ici. Même si je ne viens que très rarement. La plupart des animaux évitent de trop s'approcher, pensant que cela porte malheur. Derrière le bâtiment, il y a un mur ébréché et des piles de cartons, qui contenaient avant des paquets de croquettes, empilés. Le parfait moyen de grimper sur le toit. J'emprunte ce passage, sautant sur les cartons, parcourant rapidement le haut du mur d'un pas léger et habile, comme tous les chats, avant de bondir sur le toit de la fourrière. Je marche un moment sur le toit, mes pattes foulant se que les bipèdes appellent "tuiles". Qu'elle nom stupide. Je bondis sur une petite corniche, juste à coter d'une fenêtre. La, il y a un trou pour entre.
Je me faufile à l'intérieur, pénétrant dans la partie réservée au chats. J'ai découvert ce passage par hasard, alors que je cherchais quelque chose à manger, un jour. En bas, les félins miaulent dans leur prisons de barreaux. Je bondis au sol, en plein milieu de la salle. Les miaulements se stoppent net. Chacun croit que je suis la pour lui. Je les dédaignent en levant la queue bien haut et en levant le menton. Les bipèdes ne viennent jamais voir du coter des chats. Les chiens couvrent leur miaulements désespérés par leur aboiements puissants, presque plaintif.
Je m'avance vers la porte, toujours à demi ouverte pour permettre aux bipèdes d'entendre le bruit que fons mes congénères, bien que cela ne serve strictement à rien. Je me faufile à travers la porte ouverte, débouchant dans un long couloir mal éclairé. Je sais ou aller. Je marche dans le couloir, mes coussinets ne faisant aucun bruit sur le sol. Je suis la discrétion même. Pour une fois, les chiens se la ferment. J'arrive devant une pièce éclairé. L'entrée de la fourrière. Etrangement, le bipède qui est tout le temps assis devant cet étrange chose en longueur, entrain de manger je ne sais quoi de plus étrange que lui, n'est pas la. Je continue mon chemin, avançant rapidement.
J'arrive devant la porte des chiens et passe ma tête à l'intérieur. La porte est grande ouverte. Et c'est la que je comprend ou était ce bipède. Il était aller calmer les molosses, voila pourquoi je ne les entendaient pas. Mon poil se hérisse et je me précipite derrière une cage vide, dans la pièce des chiens, pour me dissimuler. Fort heureusement, le bipède repart sans m'avoir aperçue. Je sors de ma cachette et parcours les cages du regard. Ou est celle de Neptune ? Les bipèdes de l'arène sont-ils déjà passer ? Je le vois alors, dans une cage du bas, faisant semblant de dormir, découragé. Ignorant le regard des autres chiens sur moi, je m'avance vers la cage. Je racle une de mes griffes contre les barreaux, se qui lui fait lever la tête. Il s'exclame : "Akyla !" Puis il me demande : "Que fais tu la ? Pourquoi vient tu sauver un chien, toi qui en a peur ?"
Je le regarde, ne répondant pas tout de suite. J'observe la cage, cherchant la serrure. Je sais que je peux l'ouvrir avec mes griffes, je l'ai déjà fait. Sauf s'ils ont changer les modèles. Après un long moment à chercher, je la serrure et y insère une griffe. Fort heureusement, cette cage est ancienne. Tout en m'escrimant sur la serrure, je répond à Neptune : "Je suis venue parce que j'ai pas envie que tu perde ta place d'alpha... le chien qui te remplacera ne respectera peut être pas l'accord que nous avons. De plus, j'ai pas envie de finir en pâté pour chien errant parce que ton remplaçant aura bafoué l'accord de nos territoires !"
Avec un déclic à faire froid dans le dos, la cage s'ouvre enfin et Neptune la pousse de sa lourde masse, s'échappant dans la salle. Je me recule, rentrant mes griffes. Maintenant, il faut partir, et vite. C'est à cet heure que les bipèdes de l'arène passent. Je sort dans le couloir vérifier que la voie est libre, mais j'entend du bruit à l'entrée. Sans aller voir, je devine. Les bipèdes de l'arène. Ils faut partir et vite. Je retourne dans la salle des chiens et réfléchis à toute vitesse.
Impossible de sortir par la ou je suis venue, pas avec Neptune. Des pas résonnent, des pas de bipèdes. Ceux de l'arène arrivent pour faire leur choix. Paniquée, je me réfugie derrière une ragée de cage vide. Neptune me suis, s'aplatissant le plus possible au sol. Un pied de bipède passe la porte grande ouverte de la salle des chiens. je frissonne, tandis que Neptune tremble de peur, à coter de moi, j'espère qu'il ne dépasse pas. Par sécurité, je me recule lentement et je faufile discrètement derrière d'énormes paquets de croquettes bien plus haut que moi. Neptune ne bouge pas. Les bipèdes entrent dans la pièce, suivis du bipède de l'entrée.